Publié par Selim Aïssel le 8 octobre 2024
Auditeur : J'ai lu Steiner cet été, et une chose m'a marqué, c'est qu'à de nombreuses reprises, sous différents aspects, il évoque la nécessité pour l'esprit humain de passer à travers la période qui est la nôtre. Et, entre autres, lui, il parle de la période dans laquelle il était, qui l'a précédée, et du siècle qui vient de s'écouler. Et dans ces aspects, en plus, il parle clairement de ces aspects où on semble se perdre dans cette matérialité, où l'éducation semble perdre les enfants, en tout cas les liens parents-enfants, les liens... la nécessité que les enfants deviennent ce qu'ils deviennent actuellement, et même pour la société. Quelque part, ça m'a fait du bien, déjà, parce que je fais partie des enfants qui ont rejeté un peu cette société, parce qu'ils n'y ont pas reconnu les valeurs intérieures. Donc tout ça, j'ai trouvé ça intéressant, et en même temps, je me dis : mais finalement, une fois qu'on vit dans cette société, qu'on l'accepte, qu'on commence à l'accepter, qu'on veut même y participer, nous, en tant qu'Ecole, avec nos valeurs, avec notre enseignement... Je parle de nous, pas forcément de vous, parce que vous, c'est un autre regard aussi, mais... ... on travaille pour qui ? On travaille pour quel avenir ? Parce que, visiblement, on est encore dans cette période que décrit Steiner, ça va peut-être aller encore plus loin, et nous, on est en train d'essayer de semer des graines, intérieurement et extérieurement, qui ne semblent pas être de notre époque aujourd'hui encore...
Selim Aïssel : Tu n'as pas lu beaucoup de Steiner, donc tu ne sais pas que tout ce qui arrive arrive exactement comme c'est prévu qu'il arrive et on ne peut rien y changer. Tout ce matérialisme, toute cette superficialité, toute cette destruction qu'il y a partout, aussi bien matérielle, donc physique, de la Terre, que des valeurs morales, tout ça, fait partie de l'évolution de notre temps. Et donc, tout ça mène naturellement au chaos le plus complet. Sauf... sauf si un fil rouge est maintenu par les Centres des Mystères et les Ecoles de Sagesse, au milieu de tout ça. Non pas en rejetant tout ça, puisque nous savons que ce n'est pas possible autrement. Mais en étant les représentants de cet "autrement", qui continue à exister malgré tout. Et ça, c'est la situation difficile de ceux qui deviennent de véritables élèves sur le chemin. C'est de se rendre compte qu'ils sont obligés d'être les porteurs de valeurs qui sont des valeurs éternelles, et en même temps, ils sont constamment en butte à ce monde qui, lui, évolue d'une toute autre façon parce qu'il est sous l'emprise – si tu parles d'anthroposophie – il est sous l'emprise des forces dites ahrimaniennes. Et sous leur emprise, il ne peut pas être autrement qu'il n'est. Mais toi, tu peux être différent. Toi, tu peux appartenir à cet autre courant, ce fil rouge à travers les cultures, et les civilisations, et les époques, et c'est ça, ce qui permet à l'ensemble de l'évolution de se poursuivre. Sinon, elle va droit vers l'anéantissement, évidemment. Et, de temps en temps, il y a comme un sauveur. Et un sauveur, ça peut être une grande idée, ça peut être un personnage parfois, qui amène quelque chose à une culture, à une civilisation, et qui la fait non pas continuer vers le chaos, mais arriver au bout de la résonance de la note. Et à ce moment-là, il y a un intervalle, et à cet intervalle-là, on passe à un autre niveau. Tout ce qui s'était passé auparavant est comme effacé, ne peut pas arriver à l'anéantissement, mais quelque chose de nouveau commence. Une nouvelle note est sonnée. Parce que soit... Autrefois, c'était un être humain qui arrivait comme ça sur terre, qui provoquait ça. Il était le porteur d'une idée, mais une idée vivante, comme le Bouddha par exemple ou Jésus de Nazareth, arrive avec une idée comme ça et cette idée permet de relancer une nouvelle note et l'autre, petit à petit, on en a encore des échos. Des échos, mais c'est fini, elle ne résonne plus vraiment, plus qu'à travers les échos. Ou bien une idée est introduite dans la civilisation, qui transforme tout. Et les forces ahrimaniennes ont compris ce système, donc elles essaient aussi d'envoyer un esprit comme ça, au milieu des humains, sur terre, ou bien elles essaient d'introduire quelque chose qui ressemble à un esprit, puisque la caractéristique des esprits ahrimaniens, c'est leur espèce de dissolution et de matérialisation. Donc ils essaient de créer quelque chose qui ressemble à l'esprit, qui peut être universel : alors, ils créent internet. Tu vois ? Et c'est comme ça que la civilisation, les civilisations évoluent, arrivent à leur terme et on croit que c'est la fin du monde, mais c'est juste la fin d'un monde. Et puis un autre vient. A condition qu'on n'empêche pas une nouvelle idée, autrefois c'était un nouvel être, c'est pour ça qu'on voulait toujours massacrer ces êtres-là, hein. Il y avait des gens qui avaient la prémonition de leur venue, donc qui voulaient empêcher ces êtres d'exister. On appelait ça autrefois : les forces du mal voulaient détruire les forces du bien. Et il faut simplement que cette idée puisse continuer à exister, et les Centres des Mystères préparent toujours la venue d'un être de ce type-là ou la venue d'une idée de ce type.
Selim Aïssel : Tu n'as pas lu beaucoup de Steiner, donc tu ne sais pas que tout ce qui arrive arrive exactement comme c'est prévu qu'il arrive et on ne peut rien y changer. Tout ce matérialisme, toute cette superficialité, toute cette destruction qu'il y a partout, aussi bien matérielle, donc physique, de la Terre, que des valeurs morales, tout ça, fait partie de l'évolution de notre temps. Et donc, tout ça mène naturellement au chaos le plus complet. Sauf... sauf si un fil rouge est maintenu par les Centres des Mystères et les Ecoles de Sagesse, au milieu de tout ça. Non pas en rejetant tout ça, puisque nous savons que ce n'est pas possible autrement. Mais en étant les représentants de cet "autrement", qui continue à exister malgré tout. Et ça, c'est la situation difficile de ceux qui deviennent de véritables élèves sur le chemin. C'est de se rendre compte qu'ils sont obligés d'être les porteurs de valeurs qui sont des valeurs éternelles, et en même temps, ils sont constamment en butte à ce monde qui, lui, évolue d'une toute autre façon parce qu'il est sous l'emprise – si tu parles d'anthroposophie – il est sous l'emprise des forces dites ahrimaniennes. Et sous leur emprise, il ne peut pas être autrement qu'il n'est. Mais toi, tu peux être différent. Toi, tu peux appartenir à cet autre courant, ce fil rouge à travers les cultures, et les civilisations, et les époques, et c'est ça, ce qui permet à l'ensemble de l'évolution de se poursuivre. Sinon, elle va droit vers l'anéantissement, évidemment. Et, de temps en temps, il y a comme un sauveur. Et un sauveur, ça peut être une grande idée, ça peut être un personnage parfois, qui amène quelque chose à une culture, à une civilisation, et qui la fait non pas continuer vers le chaos, mais arriver au bout de la résonance de la note. Et à ce moment-là, il y a un intervalle, et à cet intervalle-là, on passe à un autre niveau. Tout ce qui s'était passé auparavant est comme effacé, ne peut pas arriver à l'anéantissement, mais quelque chose de nouveau commence. Une nouvelle note est sonnée. Parce que soit... Autrefois, c'était un être humain qui arrivait comme ça sur terre, qui provoquait ça. Il était le porteur d'une idée, mais une idée vivante, comme le Bouddha par exemple ou Jésus de Nazareth, arrive avec une idée comme ça et cette idée permet de relancer une nouvelle note et l'autre, petit à petit, on en a encore des échos. Des échos, mais c'est fini, elle ne résonne plus vraiment, plus qu'à travers les échos. Ou bien une idée est introduite dans la civilisation, qui transforme tout. Et les forces ahrimaniennes ont compris ce système, donc elles essaient aussi d'envoyer un esprit comme ça, au milieu des humains, sur terre, ou bien elles essaient d'introduire quelque chose qui ressemble à un esprit, puisque la caractéristique des esprits ahrimaniens, c'est leur espèce de dissolution et de matérialisation. Donc ils essaient de créer quelque chose qui ressemble à l'esprit, qui peut être universel : alors, ils créent internet. Tu vois ? Et c'est comme ça que la civilisation, les civilisations évoluent, arrivent à leur terme et on croit que c'est la fin du monde, mais c'est juste la fin d'un monde. Et puis un autre vient. A condition qu'on n'empêche pas une nouvelle idée, autrefois c'était un nouvel être, c'est pour ça qu'on voulait toujours massacrer ces êtres-là, hein. Il y avait des gens qui avaient la prémonition de leur venue, donc qui voulaient empêcher ces êtres d'exister. On appelait ça autrefois : les forces du mal voulaient détruire les forces du bien. Et il faut simplement que cette idée puisse continuer à exister, et les Centres des Mystères préparent toujours la venue d'un être de ce type-là ou la venue d'une idée de ce type.
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